| | Jeu 4 Mar - 2:36 Bonjour, bonsoir! Avant de pouvoir continuer ma fiche d'inscription, j'aurai quelques questions ! :3
- Juste pour précision mais, on est d'accord qu'un esclave peut ne pas avoir de maître ? - D'ailleurs, est-il possible qu'un esclave ait appartenu à un maître puis que ce maître veuille se débarrasser de son esclave ? Ou est-ce qu'un esclave peut être "arraché" à son maître si celui-ci est jugé trop violent, dangereux pour la vie de son esclave ? - Pour ce qui est de la profession de Leeka, j'hésite beaucoup à le faire travailler en tant que prostitué. Du coup, je voulais savoir s'il y avait un lieu où il pourrait y travailler ? Et si oui, s'il y a des prérequis ou autre ? A vrai dire, j'ai une idée en tête par rapport à ça, et j'aimerai savoir si c'est possible ou pas du tout :3 Mais j'aimerai beaucoup que Leeka soit une sorte de prostitué difficile à avoir. Pas vraiment dans le sens prostitué de luxe (parce que bon, son corps est quand même pas mal abîmé), mais du coup voilà, je me demandais si c'était possible d'être un esclave prostitué qui choisi (ou tout du moins qu'on choisit pour lui) pas n'importe quel client ?
Je ne sais pas du tout si mes questions sont compréhensibles... T_T Mais merci à celleux qui me répondront ! Il me tarde de finir ma fiche pour pouvoir jouer avec vous... :3 | |
| Image : Emploi/loisirs : Prostitué au Lotus de Jade Humeur : Calme Fiche de présentation : ICIJournal de bord : ICI Carte d'identitéRace: Hybride (lycaon)Âge: 21 ans, né le 13 janvier 2979Préférences: Seke | | Jeu 4 Mar - 5:31 Salutations ! Nous te souhaitons la Bienvenue et te remercions pour l'attention portée à notre monde ~ Pour ce qui est de tes questions ! 1) Un esclave peut ne pas avoir de maître, dans ce cas là il sera la propriété de la cité de Kaldan. Par contre il sera moins à l'abri que si il en avait un car un esclave sans maître est un cadeau aux yeux des autres agarthiens qui vont se mettre "à table" pour subvenir à leurs besoins charnels par exemple. Le dirigeant n'a pas encore instauré de système pour mieux les repérer (collier, tatouage, bijoux ou autre) et tout se porte sur une relation de confiance envers les dites de l'esclave appartenant à la cité de Kaldan. Un esclave sans maître qui parvient à trouver du travail ou que Kaldan placera dans un établissement devient en quelque sorte la propriété de son patron qui se doit de veiller au bien-être être de son/ses employé(s). Il y a des fugitifs qui se font passer pour des esclaves en s'inventant un maître imaginaire mais trouvant toujours la bonne excuse pour éviter que cela ne se découvre, mais c'est à leurs risques et périls car punissable par la loi, allant de la capture/vente à la peine de mort (surtout pour les humains si ils ne sont pas très intelligent pour au moins sauver leur peau de la peine capitale) ! Comme Aki qui en a payé le prix avec Daeron en se laissant faire TvT Mais il est toujours en vie et son identité toujours secrète ~2) Oui ! Kaldan a une garde qui veille au bien être de tous et si les esclaves sont maltraités, surtout en publique car plus facile à repérer, le maître subira une sanction décidé par le dirigeant de la cité. L'esclave sera alors récupéré et replacé avec un autre maître ou un marchand se déplacera pour récupérer celui-ci afin d'avoir un toit le temps qu'un futur maître soit intéressé pour le racheter. Sinon il peut être placé dans un établissement (prostitution, bars, auberge, etc) selon ses capacités qui seront jugée par une personne tierce sous les ordres du dirigeant de la cité. ( toute décisions se fait avec le consentement de l'esclave et de la personne qui le joue, rassures toi ^^ Les esclaves ont la belle vie tout de même par rapport aux fugitifs ~ ) 3) Leeka peut travailler à la maison-close "Le lotus de jade" (quartier riche) Voici sa description: - Spoiler:
Entrez dans ce luxueux lieu de débauche et de luxure, dont la décoration de l'endroit, avec ses colonnes et ses drapés nappés d'une douce odeur d'opium, faisaient penser aux premiers humains, aux bordels chinois du XIXème siècle. Ici messieurs, pour quelques pièces d'or, ce seront des hommes de qualité et en parfaite santé que vous pourrez cuisser, sans crainte d'attraper une maladie, comme cela pourrait être le cas auprès des quelques prostitués errant dans les rues des quartiers pauvres. Il y en aura pour tous les goûts, entre humains, hybride ou encore agarthien. N'ayez crainte de passer votre nuit ici, les hommes de l'endroit s'occuperont bien de vous, en festoyant avec du vin, de l'opium et des mets de qualité
Ou sinon accepter de devenir la propriété de Daeron Lauyao /POUTREPour ce qui est des pré-requis: Le principal est surtout que Leeka n'ait aucune maladie sexuellement transmissible ^^ Je te laisse développer ton idée en histoire sur ta fiche ou simplement ici et nous te dirons si il y aura des corrections à apporter ^^ Si tu as la moindre question, n'hésites pas ~ Bon courage pour la construction de ta fiche Au plaisir de voir ton perso se développer dans Agartha et de rp avec toi ~ - Aki | |
| Emploi/loisirs : Danseur Humeur : Futé Fiche de présentation : ICIJournal de bord : ICI Carte d'identitéRace: HumainÂge: 24 ans - 19/11/2976Préférences: Uke | | Image : Emploi/loisirs : Prostitué au Lotus de Jade Humeur : Calme Fiche de présentation : ICIJournal de bord : ICI Carte d'identitéRace: Hybride (lycaon)Âge: 21 ans, né le 13 janvier 2979Préférences: Seke | | Image : Emploi/loisirs : Prostitué au Lotus de Jade Humeur : Calme Fiche de présentation : ICIJournal de bord : ICI Carte d'identitéRace: Hybride (lycaon)Âge: 21 ans, né le 13 janvier 2979Préférences: Seke | | Lun 8 Mar - 1:23 Donc du coup, comme je disais en CB, je ne peux pas m'avancer là dessus, comme je débarque juste je ne sais pas encore bien ce qui est établi ou non sur le fonctionnement de la maison close.
Mais si jamais des aspects ne sont pas définis et que le staff accepte qu'on soumette des suggestions sur ces points-là, j'en ai à proposer ^^ | |
| | | Lun 8 Mar - 6:20 Bonjour, Bonjour ~
Je pense qu'il est bon de laisser de la liberté aux propriétaires d'un établissement car après tout, c'est le vôtre ~
Dante, je te laisse proposer tes suggestions et nous vous diront si il y a des choses à modifier ou non ^^
À prendre en compte pour les différentiation: pas de tatouage (sauf si le/a joueur/se accepte), pas de marque de type morsure, rien qui puisse être douloureux ou dangereux pour les employés de Dante ^^
Voili voilou ~ | |
| Emploi/loisirs : Danseur Humeur : Futé Fiche de présentation : ICIJournal de bord : ICI Carte d'identitéRace: HumainÂge: 24 ans - 19/11/2976Préférences: Uke | | Lun 8 Mar - 21:06 Merci Aki. J'ai fait ça rapidement, mais je re-rédigerai selon ce qui aura été validé ou non. Pour l'instant il y a seulement des suggestions qui concernent le personnel, histoire de ne pas bloquer Leeka, et euhm, je posterai le reste au plus vite. Et je mets sous spoiler parce que c'est un peu long :/ - Spoiler:
Pour rebondir directement là dessus, il y a des signes qui permettent de différencier les employés citoyens des esclaves, mais ils sont subtils. Le personnel et les visiteurs habitués des lieux savent immédiatement comment lire le statut d'un employé, mais pour les nouveaux venus, c'est plus compliqué.
Le but de flouter les identités aux yeux des clients dont on ne connaît pas encore le comportement est d'éviter que les employés non-libres ne soient trop malmenés. En effet, un butor quelconque aura plus tendance à brutaliser à outrance un esclave qu'un citoyen libre. L'endroit n'étant pas un bouge de basse classe, les hématomes sur les garçons ne sont pas souhaitables, franchement, ça fait négligé. Quelques-uns sont spécifiquement spécialisés dans ce type de rapport plus musclé, on dirigera les clients amateurs vers eux.
Une rapide digression en rapport avec ce point : la partie 'horizontale' du personnel doit impérativement être approbatrice de son activité, qu'ils soient libres ou non-libres. Alors bien sur, tous ne s'épanouissent pas forcément dans leur métier actuel, peut-être que certains subissent des pressions à l'extérieur ou s'en infligent par eux-même, au choix du joueur hein, mais il n'y a pas d'abus autorisé dans l'établissement, aucun forcing, et surtout, jamais de viol. Totalement proscrit, rayé du menu. Ce n'est pas par commisération, c'est simplement que c'est beaucoup trop risqué pour les clients : une victime qui tente désespérément de se défendre peut devenir extrêmement dangereuse, le désarroi ou la douleur peuvent décupler la force, sans même parler des hybrides dont les attributs peuvent carrément être meurtriers. Un accident de ce genre serait un carnage pour la réputation de la maison. Bref, les clients demandeurs de ce type de rapport auront affaire à des employés volontaires et dotés d'un bon talent d'acting.
Evidemment, un prostitué qui refuse de faire son boulot sans une très – très – bonne raison prend la porte. Dans le jargon de la maison, on dira alors qu'on a décroché son portrait, et justement (quelle transition!) on en vient à l'indice susmentionné pour déterminer le statut des employés monnayant leur corps ou leurs autres talents.
Dans le hall sont alignés les portraits de chacun d'entre eux – et pas des barbouillages approximatifs ou vulgaires, non non, ce sont de très belles peintures sur toile hautes d'un peu moins d'un mètre, réalisées avec soin par un portraitiste local (Elki aura sûrement sa carte de visite dans un coin, si ça vous intéresse) représentant uniquement le visage et les épaules de chacune des merveilles trouvables entre ces murs, ainsi que son prénom. Les portraits des employés libres sont enchâssés dans des cadres dorés et exposés sur le mur est. Ceux des esclaves possèdent des cadres argentés et sont alignés sur le mur ouest.
Le hall est régi par Elki, mentionné peu avant. C'est un homme entre 40 et 50 ans, dont l'âge n'a fait que sublimer la beauté froide et l'élégant maintien. Il est là depuis longtemps, bien longtemps, bien avant la direction actuelle. Sa fonction est multiple. Si vous êtes un client, il vous accueillera et vous renseignera au besoin – incollable, il sait absolument tout et connaît chaque visage et chaque recoin. Si vous faites partie du personnel, Elki est votre nouvelle maman. Besoin de quelque chose, problèmes divers, et même états d'âme, il écoute tout. C'est un agarthien, mais il sera bienveillant avec tous. Faites quand même attention à ce que vous lui confiez, il n'hésitera pas à faire remonter ce qui lui semble être problématique pour le bon fonctionnement de l'endroit. Si vous appartenez à l'établissement, c'est lui qui vous fournira votre accompagnateur lors de vos sorties – on en reparle plus loin.
Parmi le personnel, on trouve bien entendu ceux pour qui tant de gens passent les portes chaque soir (oui, on va pas se mentir, c'est pas pour le vigile – un bonhomme très cordial d'ailleurs). La plupart vendent leur compagnie et leur corps, quelques uns leurs compétences. On y distingue des citoyens libres, des esclaves qui appartiennent à l'établissement, et ceux qui sont placés là par leur propriétaire.
Évidemment, ce n'est pas un refuge pour péon en détresse, on n'y trouve donc personne dont le statut soit douteux, et encore moins de fuyard dissimulé. Ou alors c'est totalement involontaire.
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Une partie des employés du lieu sont des citoyens parfaitement normaux, pour la plupart issus des classes moyennes, pour certains appartenant à un milieu très aisé. On les trouve un peu partout, aussi bien du côté administratif qu'aux missions de maintenance et d'entretien, et bien sûr, dans les alcôves et les salons. Ils sont évidemment totalement libres de leurs mouvements – enfin, on n'appréciera que moyennement que vous plantiez votre poste au milieu de la nuit. Ça va de soi, les citoyens libres sont les employés les mieux payés de la maison close, spécialement ceux qui s'y prostituent. Leur rémunération de base est déjà très attractive, et suivant leur popularité, leurs gains peuvent littéralement s'envoler, car certains affichent des tarifs presque indécents.
Les employés libres qui le souhaitent peuvent être hébergés sur place. C'est le cas notamment pour ceux qui viennent de loin, et ne désirent pas s'installer durablement en ville. Ils disposent alors d'une chambre à l'étage réservé au personnel. Cet étage est d'ailleurs plus habité qu'on ne pourrait le penser.
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Certains esclaves qui y travaillent appartiennent à l'établissement. Ils ont été achetés parce qu'ils présentent quelque chose qui manquait à ce moment-là. Ça peut être n'importe quoi, une allure générale, un détail physique, une hybridation rare, une caractéristique particulière, bref, c'est complètement aléatoire et ce sont parfois des choses improbables ou infimes, comme des cheveux bouclés ou la maîtrise d'un dialecte. La quasi-totalité de ces esclaves sont prostitués. C'est vraiment très rare qu'ils soient employés à autre chose. S'ils sont réfractaires ou qu'ils n'ont pas suffisamment de succès, ils sont très vite revendus. L'essentiel de leur travail est donc nocturne. La journée, ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, dans l'enceinte de l'établissement. Ils vivent donc sur place, et leurs quartiers consistent en une unique et vaste chambre. On ne leur donne pas de lieu privé, puisqu'il s'agit là d'un privilège gagné par les plus compétents – on y reviendra.
Ils perçoivent une très petite rémunération, et sont autorisés à sortir une fois par semaine, escortés, afin de les inciter à dépenser leurs gains. Le but est d'éviter de les laisser cumuler trop d'argent qui pourrait faciliter une éventuelle fuite. Généralement, c'est un membre de l'équipe d'Elki qui les accompagne. Cet accompagnateur surveille aussi le comportement de l'esclave : si, au bout d'un certain nombre de sorties, celui-ci ne semble montrer aucune envie de fuir, alors on pourra envisager de le laisser sortir seul. Attention, si un esclave autorisé à sortir seul ne respecte pas son horaire et rentre en retard, il risque de ne plus remettre le nez à l'extérieur durant un long, long moment.
S'il décide de fuir au cours de sa sortie, on lui souhaite courage et chance. Il sera recherché activement, longtemps, aussi longtemps que nécessaire, et tant pis si les frais générés par sa recherche sont plus élevés que sa valeur. A son retour, parce que croyez bien qu'il sera de retour et peu importe dans quel état, il sera rétrogradé aux corvées les plus repoussantes – et vu le type d'activité de la maison, il doit y avoir un certain nombre de tâches peu agréables à accomplir.
Eux, tout est conçu pour les mettre en compétition. Il y a réellement un clivage entre ceux qui sont bankable et ceux qui ne le sont pas, qui se traduit avant tout par la différence de traitement. Au joueur de fixer où se trouve son perso, du coup. Les plus rentables perçoivent des récompenses, non sous forme monétaire pour les raisons exposées plus haut, mais sous forme d'avantages aussi ostentatoires que possible, afin de donner envie à leurs pairs moins plébiscités de les égaler. Ils peuvent par exemple obtenir une chambre privée similaire à celle des employés libres. Ils sont aussi avantagés en cas d'incapacité. Si, pour une raison indépendante de leur volonté, ils ne peuvent plus assurer leur activité, les esclaves rattachés à l'établissement sont revendus. Mais ceux qui se sont distingués par leur rentabilité peuvent éventuellement, sous certaines conditions, rester afin d'accomplir, par exemple, des tâches d'entretien ou de sûreté.
Pour finir, on peut noter que ces esclaves peuvent en théorie être vendus à un client qui souhaite une acquisition, mais c'est très rare. Si un client manifeste un tel souhait, il faut impérativement que l'esclave y consente, non par égard pour lui, mais pour limiter les risques d'une fuite ultérieure qui nuirait à la réputation de l'établissement. Il va de soi que, si une telle transaction avait lieu, le prix de l'esclave serait incroyablement élevé, tant pour dissuader l'achat que pour compenser la perte de l'élément.
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Les esclaves qui sont placés par leur propriétaire ont un statut un peu à part. Ils peuvent se retrouver là pour une multitude de raisons. Un achat sur un coup de tête et qu'on regrette un peu, une lassitude de le voir, le souhait de l'utiliser pour générer un profit, etc... Il est même souvent arrivé que le propriétaire d'un esclave le place là avant de partir en voyage, afin de le faire garder tout en le faisant travailler contre rémunération. D'ailleurs, ce sont les seuls à ne pas être payés, puisque leurs gains sont remis à leur maître.
Certains de ces esclaves laissés là par leur propriétaire semblent très contents d'y être. D'autres sont complètement abattus. Pour mémoire, on peut évoquer cet hybride canin qui passait tristement des journées entières devant la fenêtre en espérant voir revenir son propriétaire.
Leur situation dépend vraiment entièrement de leur propriétaire. Libre à celui-ci de fixer les conditions de son placement, s'il va disposer d'une chambre collective ou privée, etc. S'il décide que son esclave n'a pas le droit de sortir, même escorté, alors l'esclave ne sort pas. C'est lui qui décide comment il traite sa propriété, et tant que celle-ci représente un gain pour l'établissement, personne ne remettra en cause les directives fixées, si tant est qu'elles cadrent avec les règles tacites ou explicites de l'endroit, qui sont toutes, on le rappelle, reliées de près ou de loin à l'intégrité de sa réputation. De fait, par exemple, s'il est placé pour être au contact de la clientèle mais qu'il ne possède pas de vêtements suffisamment élégants, il devra porter ceux qui lui seront donnés.
En revanche, au moindre signe d'altération de sa santé mentale, l'esclave sera immédiatement rendu, afin qu'il ne représente pas un danger pour le reste du personnel, ou pire, pour les clients.
Edit : Voilà le reste. Je crois qu'avec ça tout y est. - Spoiler:
La bâtisse est en mouvement constant, et elle vit sans interruption. Du coucher au lever du soleil, bien sur, elle accueille ses illustres visiteurs. Puis, lorsque le jour arrive, que les portes se closent, et que les abeilles nocturnes se sont retirées dans leurs pénates, alors commencent les activités de la journée, entretien, maintenance. Un peu moins glamour, mais elles sont nécessaires au plus haut degré.
Ce n'est pas une petite affaire, et ces multiples petites mains diurnes se doivent d'être exceptionnellement efficaces, car elles ne disposent que de quelques heures pour que rangement, nettoyage, blanchisserie, approvisionnement, nourrissage des employés résidents, absolument tout soit accompli dès que le jour décline. Et, bien sur, que ce soit accompli à la perfection. Le standing de l'établissement est en équilibre perpétuel et la moindre irrégularité pourrait l'entamer.
Un mot sur l'étage réservé au personnel : C'est à cet étage que sont rassemblés toutes les pièces d'hébergement, depuis les quartiers collectifs des esclaves appartenant à la maison close, jusqu'aux très belles chambres privées dédiées aux employés de haut vol. Outre les chambres, le personnel dispose aussi de pièces communes type salon, où ils peuvent s'occuper à quoi bon leur semble lorsqu'ils ne travaillent pas. C'est aussi par ce niveau qu'on accède aux sections administratives et à celles de la direction des lieux. Cet étage est l'endroit où peuvent se retirer ceux qui ont achevé leur nuit, ou leur journée, de travail. Il est accessible à tout le personnel, résident ou non, et uniquement au personnel. Aucun client, et de manière générale, aucune personne extérieure n'est censée y entrer. Enfin, en théorie, Daeron Lauyao a accès un peu partout dans le bâtiment, et donc là aussi, pour le coup. Mais il n'y a pas d'autre exception.
Les extérieurs sont limités, bien sûr. Outre bien sur les sorties en ville qui sont donc bien codifiées, il y a, à l'arrière du bâtiment, un jardin clos. Étant entièrement clos et sécurisé, il est accessible nuit et jour à qui souhaite y aller.
Voilà un endroit dont la priorité est la réputation. Ce qui y est encouragé, ce qui y est prohibé, ce qui y est fait et comment c'est fait, tout est dirigé vers la notoriété qu'il doit conserver, et celle qu'il peut encore gagner. Son image s'oriente résolument sur le luxe. La clientèle en est donc plus restreinte, mais aussi beaucoup plus exigeante et beaucoup, beaucoup plus difficile à impressionner. Alors, en effet, n'y travaille pas qui veut, mais... n'en est pas client qui veut, non plus.
Alors, évidemment qu'y passer une nuit ou même une soirée revient au prix d'un rein – et un rein plaqué or hein, pas un rein tout pourri des bas quartiers - mais considérez qu'absolument rien de ce qui entoure les clients n'y est de qualité médiocre, ni même moyenne. La décoration, ce qu'ils y boivent, ce qu'ils y mangent, ce qu'ils y touchent, tout est sélectionné. Pourtant, il ne s'agit pas que de moyens financiers. Un certain niveau de bienséance est requis, au risque d'indisposer les autres visiteurs. Un comportement fruste, ordurier, inéduqué, fera reconduire l'indésirable à la porte – pas de barbare ici, oh. Béotien, va. Non, vraiment, c'est le genre de clientèle qui est plus nuisible que favorable. Bien entendu, si le malappris se trouve être particulièrement influent ou haut placé, on s'arrange autrement – la réputation, toujours. On pourra par exemple, discrètement, et très rapidement l'isoler avec le malchanceux le plus résistant du cheptel. Surtout, hors la vue.
Toute forme de trivialité est exclue du séjour des clients. Par exemple, une fois dépassé le hall, il n'est pas censé y avoir de circulation d'argent, ce serait vraiment de mauvais goût, on est pas au marché du coin. Ce qui est utilisé, ce sont des petites pierres taillées, d'environ cinq centimètres de diamètre, et gravées au nom de chaque employé des lieux. Au départ, elles étaient colorées d'un mauve uni, puis elles ont été agrémentées d'ornements de couleur ocre. Ces arabesques délicates, à peine perceptibles, peuvent sembler aléatoires et nées de la fantaisie de l'artiste, mais elles sont en réalité un assemblage de motifs précis et constituent le gage de l'authenticité de la pierre. N'importe quel membre du personnel a été, en théorie, amené à bien étudier ces motifs afin de pouvoir déceler les fausses. Ce sont ces pierres qui sont achetées, puis remises aux employés dont on souhaite la compagnie, et dont la rémunération se fera donc en fonction des pierres qu'ils auront reçues. En théorie, une pierre correspond à une prestation, mais bien libre à la clientèle de faire comme bon lui semble. Si un client vous remet trois pierres juste pour vous tenir la main en échange, eh bien... il est bizarre, mais tant mieux pour vous.
Ce système présente plusieurs avantages : outre s'épargner le côté vulgaire du passage d'argent de main en main – parce que, n'est ce pas, ici nous baignons de modestie et nos jeunes gens sont des œuvres d'art, pas des poissonniers – eh bien ça évite aussi que des indélicats s'avisent de discuter les tarifs – ce genre de bassesse ne se retrouve pas dans les mœurs de la clientèle standard des lieux, mais comme on l'a vu ci-dessus, on est jamais à l'abri d'une fâcheuse exception. Évidemment, encore une fois, procéder ainsi permet que les employés non libres ne cumulent pas trop de liquidités.... Mais bon, avec de la discrétion tout est censément possible... dans les faits, personne ne peut vraiment contrôler ce qui se passe en privé.
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| | | Mer 10 Mar - 11:32 Bonjour, bonsoir~ Je suis très intéressée par ces questions/réponses car je compte faire un DC qui travaille au Lotus J'ai juste une petite question concernant la rémunération des esclaves dont le Lotus est propriétaire. J'ai bien lu qu'ils avaient une toute petite rémunération, mais qu'en est-il des cadeaux offerts par les clients ? Du type bijoux, fruits exotiques, objets de décoration, etc. Ont-ils le droit de les garder pour prouver leur capacité/popularité (même si, in fine, ça appartient à l'établissement) ? Ex: pour un bijoux, l'esclave peut le porter pour montrer qu'il est assez doué/populaire pour qu'un client lui en offre un (et comme ça, ça en attire d'autres). Ou l'établissement récupère tout pour les stocker, revendre, etc ? Les clients ont-ils d'ailleurs le droit de leur offrir des cadeaux, à côtés des jetons qu'ils dépensent pour passer la nuit avec ? | |
| Image : Localisation : Boutique d'esclave Humeur : Curieux Fiche de présentation : ICIJournal de bord : ICI Carte d'identitéRace: Hybride - Lémurien maki cattaÂge: 26 ansPréférences: Seke | | Mer 10 Mar - 15:50 Ouiiiiii, viens !!! On fera des crêpes ! (en vrai, non, on en fera pas. Mais viens quand même ! )
Vlà mon avis, donc pas la réponse en soi, à voir si c'est validé ou modifié :
A mon sens, ils ont le droit de recevoir des cadeaux, de les conserver, de les porter, de les montrer, pour les raisons que tu évoques ^^ A l'exception, bien sur, de tout ce qui pourrait être dangereux (type arme blanche, poison, ce genre de truc) ou tout ce qui pourrait leur permettre de s'échapper.
J'imagine que lorsqu'ils reçoivent quelque chose en cadeau, ils sont juste censés le signaler, et montrer que c'est quelque chose d'inoffensif. Rien n'empêche qu'ils oublient ou décident de ne pas le faire, mais ils courent le risque d'être épinglés (ou dénoncés, qui sait). S'ils le font, l'objet est juste vérifié vite fait et leur est rendu dans la foulée s'il est ok.
Après, bien sûr, le contrôle a ses limites. Si le cadeau est un truc genre bijou avec une indétectable cachette à poison, ou un livre dont le premier mot de chaque chapitre forme un mode d'emploi pour s'enfuir par le tunnel sous le buisson du fond dans le parc par une nuit sans lune, il y a peu de chances que l'embrouille soit décelée, l'objet ne sera donc pas retiré.
(j'espère qu y a pas de tunnel sous ce buisson) | |
| | | Mer 10 Mar - 19:16 Merci énormément Dante pour cet investissement et toutes ces réponses bien fournies ! ** Et hâte d'avoir un nouveau collègue, Hen. :3 | |
| Image : Emploi/loisirs : Prostitué au Lotus de Jade Humeur : Calme Fiche de présentation : ICIJournal de bord : ICI Carte d'identitéRace: Hybride (lycaon)Âge: 21 ans, né le 13 janvier 2979Préférences: Seke | | |
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